Abandonner le thermique pour l’électrique ? Passer de la batterie au plomb à celle au Lithium-ion ? Dans l’un ou l’autre cas, le point sur les facteurs clés de succès des entreprises qui se lancent.
« Amorcer sa transition vers l’électrique est un projet exigeant qui prend du temps », explique Lucas Toussaint, chef de produits Energie chez Jungheinrich France. Les entreprises qui réussissent ont en commun d’avoir su bien se préparer. « On peut par exemple avoir besoin d’adapter son installation électrique, ce qui doit être pris en compte dès le départ du projet », note le spécialiste. Haro sur l’improvisation, place à l’organisation !
Classique mais… indispensable ! A la case audit, les spécificités de l’entreprise, les contraintes du site en termes d’espace et d’aménagement, l’âge et la nature de son parc d’équipements, ses habitudes de travail (saisonnalité, pics d’activités), ses niveaux de consommations énergétiques actuels… Tout doit être passé au crible. En découleront les scénarios de transition les mieux adaptés. « Ces données sont primordiales car elles vont éclairer sur la bonne énergie à proposer, indique Lucas Toussaint. Ainsi, on aboutit au meilleur concept d’utilisation des technologies électriques ».
En matière de transition énergétique, le sur-mesure règne en maître. Certaines entreprises auront tout intérêt à changer une partie conséquente de leur parc afin d’atteindre rapidement un ROI satisfaisant. D’autres devront s’engager plus progressivement. Qu’importe, définir des objectifs chiffrés aide à prendre les bonnes décisions.
Les entreprises doivent avoir une idée claire de la rentabilité économique d’un projet, c’est à dire les coûts de possession (TCO) de leur parc actuel versus un parc électrique.
Les bénéfices environnementaux induits sont également à mesurer.
Objectif : connaître précisément la réduction de son empreinte carbone. « Généralement de l’ordre de - 80% d’émissions de CO2 avec des équipements électriques », complète Lucas Toussaint.
La transition énergétique est un projet technique autant qu’humain. Et intégrer en amont les futurs utilisateurs fait donc toute la différence. Par exemple, pourquoi ne pas leur permettre d’essayer le matériel bien avant la livraison des nouveaux équipements ? « C’est important car il y a une grande différence de conduite entre le thermique et l’électrique. Les essais concourent à l’acceptation future des véhicules, participent à lever beaucoup d’idées reçues et accélèrent la prise en main ».
La prise en main du matériel constitue justement une étape clé de succès, tant pour les caristes que pour leur encadrement. Et si vous complétiez la formation au maniement des équipements par la réalisation de vidéos, de supports de communication à base d'astuces et de bonnes pratiques ?
« Clairement, cela facilite l’usage, même si l’appropriation reste généralement rapide tant la conduite d’un équipement électrique est confortable » note Lucas Toussaint. Certaines entreprises n’hésitent pas à organiser de véritables événements autour du changement.
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